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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 21:19
 
 
 
 
 
 
Un continent sauve l’honneur de ce que l’on appelle souvent hypocritement la “communauté internationale”, mauvais cache-sexe
de l’impérialisme américain.

Qui est aujourd’hui “l’arrière-cour des Etats-Unis” ? Ce fut historiquement le sud de celle qui usurpe le nom d’Amérique. Aujourd’hui, “notre jardin”, comme disait Ronald Reagan, ce n’est plus l’Amérique du sud : c’est l’Union Européenne.

La preuve par Gaza…

Le Chili, l’Equateur, le géant brésilien, le Pérou, El Salvador, viennent de rappeler leurs ambassadeurs en Israël “pour consultations urgentes”, en guise de protestation face à “la magnitude des attaques israéliennes” contre Gaza.

Mardi, le Pérou et le Chili, politiquement éloignés de Caracas et La Paz, ont manifesté leur “indignation” face à “l’escalade des opérations militaires israéliennes”, qualifiées de “châtiment collectif”. Les deux pays, tout comme le Salvador, exigent le respect par Israël des “normes fondamentales du droit international humanitaire”.

Le ministère péruvien des Relations Extérieures a condamné “l’interruption du cessez-le-feu par les nouvelles opérations militaires israéliennes”.

Le gouvernement israélien, habitué à plus de “compréhension”, c’est-à-dire de complicité pour ne pas dire “soutien”, s’est déclaré “profondément déçu” et a qualifié “d’encouragement” envers le Hamas les positions de ces pays, pourtant conformes aux résolutions de l’ONU.

Le 18 juillet, Quito(Equateur NdR) avait déjà rappelé son ambassadeur à Tel Aviv. La Bolivie et le Venezuela rompirent leurs relations avec Israël en 2001.

Le 23 juillet, le Brésil rejetait fermement “l’utilisation disproportionnée” de la force par Israël.

Réuni ces jours derniers à Caracas, le sommet du Mercosur (Argentine, Brésil, Venezuela, Paraguay, Uruguay) a appelé l’ONU à prendre des mesures rapides et concrètes afin d’obliger Israël à mettre fin au carnage.

Le 23 juillet, la Bolivie et le Venezuela ont demandé avec force à l’ONU l’arrêt des massacres, et des sanctions immédiates contre l’Etat hébreu.

Le président Evo Morales a qualifié de “génocide” l’écrasement des Palestiniens, et appelé à en “juger les responsables”. La Bolivie comme Cuba, le Venezuela, l’Equateur, exigent l’application des résolutions historiques de l’ONU et rappellent que seule la mise en place d’un “Etat palestinien libre, souverain et indépendant” peut garantir une paix durable.

A La Havane, (voir ci-dessous le commentaire posté par Linsay) gouvernement et peuple ont depuis longtemps “la Palestine au cœur”, et n’ont jamais mégoté sur une solidarité humaine, politique, matérielle, multiforme.

Alors : on demande l’asile politique en Amérique latine ? Non ! On se bat, ici, contre la politique servile du gouvernement français sans doute le plus inféodé depuis les heures noires de l’occupation. On se bat pour ne pas laisser défigurer, déshonorer, la France des sans-culottes, des communards, de Jaurès, Hugo, Zola, Aragon, des Brigades Internationales, des Résistants… La France, quoi.

Jean Ortiz le 01/08/2014

Transmis par Linsay

 
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4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 15:34

ARTISTES POUR LA PALESTINE
ARTISTS FOR PALESTI
NE

Nous, artistes solidaires (de toutes origines), rajoutons nos voix à tous les hommes et toutes les femmes de conscience, pour dire :

- notre révolte face à la barbarie israélienne exercée à l'encontre de l'existence palestinienne, ceci sans répit depuis les massacres de Deir Yacine en 1948 à celui en cours à Gaza

- notre colère face à la complicité des dirigeants des nations prétendument "civilisées" qui discutent sur la table de cessez le feu tandis qu'ils distribuent sous la table les armes qui font tomber un déluge de fer et de feu sur la tête des Palestiniens

- notre rage face au laisser-faire de régimes arabes corrompus et incapables de se délier de leur dépendance des soutiens de l'armée de terreur israélienne

Nous saluons les rares dirigeants surtout d’Amérique du sud, Brésil, Bolivie, Chili, Argentine, Venezuela, Equateur et Pérou qui ont pris les positions que toute l’humanité devrait prendre.

Nous saluons également les nombreux artistes de différentes disciplines qui ont pris position sans ambiguïté comme : Pénélope Cruz, Javier Bardem, Pedro Almodovar, Emma Thompson, Lupe Fiasco, Cristiano Ronaldo, Eric Cantonna, Mia Farrow, Massive Attack, Tilda Swinton, Annie Lennox, Coldplay, Medine, et tant d’autres connus ou moins connus.

Nous affirmons ici notre soutien à la lutte du peuple palestinien pour sa libération, et à tous ceux et toutes celles qui luttent contre la colonisation et l'instauration d'un Etat d'apartheid.

A ce propos, nous dénonçons avec la plus grande fermeté, la campagne de dénigrement et de calomnie menée, tambour battant, contre ceux et celles qui élèvent la voix pour dénoncer les crimes de la puissance occupante. Cette campagne digne de l'Inquisition d'un autre âge, est un véritable terrorisme. Un terrorisme intellectuel qui prolonge la politique terroriste de l'armée israélienne.

Nous ne supportons plus la politique du deux poids, deux mesures, qui prétend transformer la puissance occupante belliqueuse en "armée la plus morale au monde", obligée de se défendre face à la partie occupée, réduite à une masse indistincte de terroristes dénués de toute humanité.

Nous accusons les soutiens inconditionnels de la politique sioniste de colonisation et de destruction à l'œuvre en Palestine, d'orchestrer cette campagne malhonnête et indigne afin de marginaliser la résistance légitime des Palestiniens et de criminaliser le mouvement international de solidarité qui s'exprime avec de plus en plus de force dans le monde entier.

Face à la barbarie absolue et sans limites, ce mouvement révèle au contraire de ses détracteurs que la paix dans le monde est tributaire de la Justice rendue en Palestine.

Artistes solidaires, nous connaissons le poids des mots mais nous ne nous satisferons pas de paroles sans lendemain.

Praticiens de diverses formes d'expressions, nous voulons contribuer de manière concrète et continue -au-delà des moments de forte émotion provoqués par les pics de violence insoutenable dont nous sommes témoins- à ce que justice soit rendue en Palestine.

C'est pourquoi nous mettons des œuvres que nous avons réalisées à la disposition du mouvement de solidarité avec la Palestine.

Nous organiserons des expositions-ventes et toutes sortes d'évènements artistiques dont le bénéfice ira à des actions concrètes de solidarité avec les Palestiniens. Nous accompagnerons nous-mêmes ces actions sur le terrain, en Palestine et partout où cela sera nécessaire.

Nous appelons les artistes du monde entier à se joindre à cette initiative et à organiser ensemble des évènements de solidarité active, dès cet été et à les maintenir JUSQU'A CE QUE JUSTICE SOIT RENDUE AUX PALESTINIENS.

Pour réaliser cela nous avons créé l'association "ARTISTES POUR LA PALESTINE" (APP) (ARTISTS4PALESTINE) afin de nous donner les moyens de cette action. La création de cette association est dédiée au militant Palestinien Ezzedine Kalak. Assassiné en 1978 à Paris, il fut l'un des premiers à organiser la collecte et la promotion des œuvres d'artistes dédiés à la résistance palestinienne.

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30 juillet 2014 3 30 /07 /juillet /2014 08:06

 29/07/2014 -

Selon l’organisme onusien, le système de santé à Cuba a valeur d’exemple pour tous les pays du monde

Le système de santé cubain est mondialement reconnu pour son excellence et son efficacité. Malgré des ressources extrêmement limitées et l’impact dramatique causé par les sanctions économiques imposées par les Etats-Unis depuis plus d’un demi-siècle, Cuba a réussi à universaliser l’accès aux soins à toutes les catégories de la population et à obtenir des résultats similaires à ceux des nations les plus développées.

Lors de sa récente visite à La Havane en juillet 2014, Margaret Chan, directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé, a fait l’éloge du système de santé cubain et s’est montrée impressionnée par les réussites dans ce domaine. «  Cuba est le seul pays qui dispose d’un système de santé étroitement lié à la recherche et au développement en cycle fermé. C’est la voie à suivre, car la santé humaine ne peut s’améliorer que grâce à l’innovation », a-t-elle déclaré. Elle a salué « les efforts de la direction de ce pays pour faire de la santé un pilier essentiel de développement[1] ».

Cuba a basé son système de santé sur la médecine préventive et ses résultats sont exceptionnels. Selon Margaret Chan, le monde doit suivre l’exemple de l’île dans ce domaine et remplacer le modèle curatif, inefficace et plus couteux, par un système basé sur la prévention. « Nous souhaitons ardemment que tous les habitants de la planète puissent avoir accès à des services médicaux de qualité, comme à Cuba », a-t-elle souligné[2].

Wikimedia Commons

L'Ecole latino-américaine de médecine (ELAM)

L’OMS rappelle que le manque d’accès aux soins dans le monde n’est en aucun cas une fatalité découlant d’un manque de ressources. Il traduit, au contraire, un manque de volonté politique de la part des dirigeants de protéger les populations les plus vulnérables. L’organisation cite à ce titre le cas de l’île de la Caraïbe comme étant le parfait contre-exemple[3]. D’ailleurs, en mai 2014, en guise de reconnaissance à l’excellence de son système de santé, Cuba a présidé la 67ème Assemblée mondiale de la Santé[4].

Avec un taux de mortalité infantile de 4,2 pour mille, l’île de la Caraïbe présente le meilleur indicateur du continent et du Tiers-Monde, reflétant ainsi la qualité de son système et l’impact sur le bien-être des enfants et des femmes enceintes. Le taux de mortalité infantile de Cuba est même inférieur à celui des Etats-Unis et se situe parmi les plus bas au monde[5].

Avec une espérance de vie de 78 ans, Cuba est l’un des meilleurs élèves du continent américain et du Tiers-monde, avec un indicateur similaire à celui des nations les plus développées. En moyenne, les Cubains vivent 30 ans de plus que leurs voisins haïtiens. En 2025, Cuba disposera de la plus grande proportion de personnes de plus de 60 ans d’Amérique latine[6].

Un système de santé au service des peuples du Tiers-monde

Cuba fait également bénéficier les populations du Tiers-monde de son expertise dans le domaine de la santé. En effet, depuis 1963, Cuba envoie des médecins et autres personnels de santé dans les pays du Tiers-Monde afin de soigner les déshérités. Actuellement, près de 30 000 collaborateurs médicaux travaillent dans plus de 60 pays de la planète[7].

L’exemple emblématique de cette solidarité vis-à-vis des plus démunis est l’Opération Miracle lancée en 2004 par Fidel Castro et Hugo Chávez. Cette campagne humanitaire, mise en place au niveau continental dans le cadre du projet d’intégration de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA), consiste à opérer gratuitement les Latino-américains pauvres atteints de cataractes et autres maladies oculaires[8].

En une décennie, près de 3,5 millions de personnes ont pu retrouver la vue grâce à l’internationalisme cubain. Ce programme social, créé dans un premier temps pour le Venezuela, a été étendu à tout le continent avec l’objectif d’opérer un total de 6 millions de personnes. En plus des opérations chirurgicales, la Mission Miracle fournit gratuitement des lunettes et des lentilles de contact aux personnes atteintes de troubles de la vue[9].

Au total, près de 165 institutions cubaines participent à l’Opération Miracle, qui dispose d’un réseau de 49 centres ophtalmologiques et de 82 blocs opératoires dans 14 pays d’Amérique latine : la Bolivie, le Costa Rica, l’Equateur, le Guatemala, le Guyana, Haïti, le Honduras, la Grenade, le Nicaragua, le Panama, le Paraguay, Saint-Vincent et les Grenadines, le Venezuela et l’Uruguay[10].

La solidarité médicale cubaine s’étend également à l’Afrique. En 2014, LABIOFAM, l’entreprise de production chimique et biopharmaceutique cubaine, a lancé une campagne de vaccination contre le paludisme en Afrique de l’Ouest, dans pas moins de 15 pays[11]. Selon l’OMS, ce virus, qui affecte en majorité les enfants, coûte la vie à pas de moins de 630 000 personnes par an, « la plupart étant des enfants âgés de moins de cinq ans vivant en Afrique ». « Cela signifie que 1 000 jeunes enfants meurent chaque jour de paludisme[12] », rappelle l’Organisation.

De la même manière, Cuba forme de jeunes médecins du monde entier au sein de l’Ecole latino-américaine de médecine (ELAM). Depuis sa création en 1998, l’ELAM a diplômé plus de 20 000 médecins de plus de 123 pays. Actuellement, 11 000 jeunes en provenance de plus de 120 nations suivent une carrière de médecine au sein de l’institution cubaine. Selon Ban Ki Moon, secrétaire général des Nations unies, l’ELAM est « l’école de médecine la plus avancée au monde ». Il a également fait l’éloge des médecins cubains qui travaillent dans le monde entier et notamment à Haïti : « Ce sont toujours les premiers arrivés et ce sont les derniers à partir. Ils restent sur place après les crises. Cuba peut montrer au monde entier son système de santé, un modèle pour beaucoup de pays[13] ».

En faisant l’éloge de Cuba, l’Organisation mondiale de la santé souligne qu’il est possible pour un pays du Tiers-monde aux ressources limitées de mettre en place un système de santé performant et d’offrir à l’ensemble des populations une protection sociale digne de ce nom, s’il y a la volonté politique de placer l’être humain au centre du projet de société.

Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de La Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis. Son nouvel ouvrage s’intitule "Cuba. Les médias face au défi de l’impartialité", Paris, Editions Estrella, 2013 et comporte une préface d’Eduardo Galeano.

Contact : lamranisalim@yahoo.fr ; Salim.Lamrani@univ-reunion.fr

Page Facebook : https://www.facebook.com/SalimLamraniOfficiel

 

[1] Prensa Latina, « Directora de OMS reconoció labor de Cuba en materia de salud », 16 juillet 2014.

[2] Agencia Cubana de Noticias, « World Health Organization Praises Cuba’s Achievements », 14 juillet 2014.

[3] Prensa Latina, « Directora de OMS reconoció labor de Cuba en materia de salud », op. cit.

[4] EFE, « Directora general de la OMS está en Cuba para ver avances en investigaciones », 15 juillet 2014.

[5] EFE, « Cuba cierra 2013 con la tasa de mortalidad infantil más baja de su historia », 2 janvier 2014.

[6] Oscar Alfonso Sosa, « Crece esperanza de vida geriátrica en Cuba”, Cubadebate, 29 avril 2014.

[7] Salim Lamrani, Cuba: les médias face au défi de l’impartialité, Paris, Editions Estrella, 2013, p. 49.

[8] Cubadebate, « La Misión Milagro cumple hoy diez años : ha devuelto la vista a 3,4 millones de personas », 8 juillet 2014.

[9]Ibid.

[10] Ibid.

[11] Agencia Cubana de Noticias, « Cuba’s LABIOFARM Launches Malaria Campaign in Western Africa », 30 mai 2014.

[12] Organisation mondiale de la santé, « World Malaria Report 2013 », 2013, p. v. http://www.who.int/malaria/publications/world_malaria_report_2013/report/en/ (site consulté le 19 juillet 2014).

[13] Nyliam Vásquez García, « La escuela médica más avanzada del mundo », Juventud Rebelde, 28 janvier 2014.

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26 juillet 2014 6 26 /07 /juillet /2014 21:17
Les Etats-Unis agressent le Venezuela et violent sans scrupules les lois internationales

par Patricio Montesinos - Cubadebate

 

Le régime des Etats-Unis n'arrête pas d'agresser le Venezuela et sans aucun scrupules, viole les normes qui régissent les relations internationales, une posture mise en évidence à nouveau avec l'arrestation illégale sur l'île caribéenne d'Aruba du Consul de la nation sud-américaine, Hugo Armando Carjaval.

 

Avec un passeport diplomatique valide, Carjaval a été arrêté il y a quelques heures par les autorités de cette petite nation antillaise sous domination du Royaume des Pays Bas (Hollande) sur indication de Washington qui prétend le transporter en territoire nord-américain, selon des rapports de journalistes.

 

L'administration étasunienne justifie cet enlèvement virtuel en alléguant que le diplomate est accusé de trafic de drogues et d'aider la guérilla colombienne, ce qui a été démenti par des sources de la Chancellerie du Gouvernement du Président Nicolas Maduro.

 

Pour sa part, une note du Ministère des Affaires Etrangères du Venezuela a dénoncé l'arbitraire de l'arrestation de son fonctionnaire, arrestation qui viole les lois internationales, en particulier la convention de Vienne sur les Relations Diplomatiques, de 1961.

 

Dans son communiqué officiel, Caracas appelle la Hollande à rectifier ce fait injuste et non fondé et alerte sur le fait qu'une telle action met en danger les liens diplomatiques et économiques avec Aruba, en plus de demander la libération immédiate de son Consul.

 

Dans cette île proche du Venezuela, les Etats-Unis conservent une base militaire aérienne et des sous-marins militaires y arrivent depuis que le Pentagone a mise en service, en 2004, sa Quatrième Flotte, au moment du renforcement de la Révolution Bolivarienne conduite par Hugo Chavez et de l'avènement de plusieurs gouvernements progressistes en Amérique Latine.

 

Washington ne sait plus comment continuer d'agresser le peuple et les autorités vénézuéliennes après l'échec de tous ses plans pour en finir avec la Révolution commencée par Chavez et conduite aujourd'hui par le président Maduro.

 

Cubadebate, 24 juillet 2014

 

Traduction Françoise Lopez – Cuba Si France Provence

Source: http://www.cubadebate.cu/?p=443199

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 11:53

C’est loin du pays des Lumières et de sa flamme vacillante du courage politique, c’est à des milliers de kilomètres de son palais présidentiel lié de manière éternelle à l’impérialisme israélien, quand il n’est pas pieds et poings liés à son diktat non négociable, et de ses temples législatifs de la lâcheté collective, que le flambeau du soutien à Gaza brille de mille feux, éclairant le Chili et sa représentation nationale dans un hémicycle déterminé et incorruptible.

Pas un député chilien, quelle que soit sa couleur politique, n’est resté assis quand il s’est agi de faire cause commune en faveur de Gaza à feu et à sang. Dépassant leurs traditionnels clivages, tous les parlementaires, unis par la même indignation, se sont levés comme un seul homme pour brandir des panneaux de protestation contre le nouveau crime de guerre et contre l'humanité perpétré par Israël contre les Gazaouis, appelant à « mettre fin au massacre dans la bande de Gaza, ainsi qu’à l’Occupation de la Palestine ».

Tranchant avec l’immobilisme complice du gouvernement de François Hollande qui fait honte à la France, le gouvernement de Michelle Bachelet, lui, ne transige pas avec la fureur guerrière d’Israël et n’a pas tardé à lancer une contre-offensive économique, en gelant les négociations de l'Accord de libre-échange (ALE) avec le régime israélien, tout en réfléchissant à la possibilité de rappeler son ambassadeur en poste à Tel Aviv.

De leur côté, les députés et sénateurs chiliens d’origine palestinienne ont sollicité, toutes affaires cessantes, une entrevue avec le ministre des Affaires étrangères afin que le Chili durcisse le ton et la nature de sa riposte contre le gouvernement ultra-sioniste et criminel de Netanyahou.

Source: http://oumma.com/202576/chili-suspend-relations-commerciales-israel

(La voie bolivarienne, 16 juillet 2014)

http://http://pcfcapcorse.over-blog.com/

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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 07:21

Publié le 14 juillet 2014

L'Amérique latine fustige Israël et appelle au cessez-le-feu
Une cinquantaine d'étudiants et de militants pro-palestiniens se... (PHOTO JOSE CABEZAS, AGENCE FRANCE-PRESSE)

Une cinquantaine d'étudiants et de militants pro-palestiniens se sont rassemblés lundi devant l'ambassade d'Israël au Salvador.

 

De nombreux pays d'Amérique latine, généralement dirigés par la gauche, ont condamné la violence de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza et appelé à un cessez-le-feu, alors que de petites mobilisations pro-palestiniennes étaient organisées.

Le ministère des Affaires étrangères du Mexique a fait part, dans un communiqué, de sa «grave préoccupation face à l'escalade de la violence» et demandé que l'on «protège la population civile touchée par les bombardements israéliens sur la bande de Gaza».

Le gouvernement mexicain «condamne l'usage de la force et l'opération militaire dans la bande de Gaza» et «exige le respect du droit international humanitaire», selon le communiqué.

Vendredi, environ 200 personnes s'étaient rassemblées à Mexico en soutien aux Palestiniens.

Au Venezuela, une centaine de personnes, dont plusieurs députés membres du parti socialiste au pouvoir, ont défilé jusqu'au à la représentation l'Autorité palestinienne à Caracas.

«Le génocide que le gouvernement israélien commet en permanence contre le peuple palestinien est une attitude inhumaine», a déclaré à la presse le député Dario Vivas, qui menait la marche.

En fin de semaine dernière, le président vénézuélien Nicolas Maduro avait dénoncé «une guerre d'extermination» à l'encontre du peuple palestinien «depuis presque un siècle».

Une cinquantaine d'étudiants et de militants pro-palestiniens se sont rassemblés lundi devant l'ambassade d'Israël au Salvador. «La Palestine est un État libre, halte au terrorisme d'Israël», ont notamment scandé les manifestants.

Il y a quelques jours, le gouvernement chilien avait déjà «condamné énergiquement les attaques d'Israël dans la bande de Gaza», estimant que rien ne justifie «les actes terroristes (ni) les attaques aérienne de zones densément peuplées de civils».

À Cuba, les autorités ont demandé à «la communauté internationale d'exiger qu'Israël mette fin à l'escalade de la violence», condamnant «énergiquement la nouvelle agression d'Israël contre la population de la bande de Gaza» et «un châtiment collectif».

En Uruguay, le ministère des Affaires étrangères a fustigé «la réponse disproportionnée» d'Israël aux tirs de roquettes palestiniens et appelé «à négocier urgemment un cessez-le-feu».

Même tonalité en Bolivie, où le président socialiste Evo Morales a annoncé dimanche avoir demandé aux Nations unies et à la Cour internationale de La Haye d'ouvrir une enquête pour «crimes contre l'humanité».

«On ne peut comprendre, dans ce siècle nouveau, qu'il y ait des interventions militaires si sauvages et si inhumaines, je le répète, c'est un génocide, ce qui se passe à Gaza», a clamé M. Morales.

Auparavant, c'est l'Équateur qui avait «condamné énergiquement tous les actes de violences» et appelé à «un arrêt immédiat des hostilités».

Depuis une semaine, Israël bombarde la bande de Gaza dans le but de stopper des tirs de roquettes du Hamas palestinien.

L'offensive a tué jusqu'à présent 172 Palestiniens, en majorité des civils selon l'ONU.

 

URL de cet article

http://www.lapresse.ca/international/dossiers/offensive-israelienne-a-gaza/201407/14/01-4783817-lamerique-latine-fustige-israel-et-appelle-au-cessez-le-feu.php

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 12:32
Evo Morales le 16 septembre 2013 à Frasquia à l'est de La Pas Photo : AFP

Mardi, 15 Juillet, 2014 -

5,2 millions d'électeurs sont priés par "l'ami de Cuba" de voter bien et "siempre más" (toujours plus). Si l'on en croit le latifundium médiatique, son gourou Paulo Paranagua du "Monde", le MAS et son "caudillo" Evo Morales perdent, ont perdu, vont perdre, peut-être perdront, une partie du soutien populaire. L'autre gourou, "El País" (8 avril 2014) annonce une "dépression du courant bolivarien". Evo Morales "perd le soutien populaire" à chaque consultation, à tel point qu'il est toujours élu (53,7% en 2006, 64% en 2009) avec une marge sur ses adversaires presque humiliante pour eux.

Evo Morales affronte depuis qu'il a "nationalisé les hydrocarbures" et donc qu'il est devenu un "affreux autocrate populiste", un candidat bicéphale, devenu parti d'opposition: le "Elmondopais". Ce pourrait être le titre d'une rumba ou d'une cumbia. Ce candidat accepte mal qu'un Indien dirige un pays de blancs aux cheveux blonds!! A l'erreur de casting (un "Indien"!) s'ajoute le fait que cet Aymara a eu le culot de ne laisser aux multinationales des hydrocarbures que 15% seulement des profits réalisés en Bolivie. Du temps où la Bolivie était un "pays libre", La Paz leur concédait 85%. Chacun connaît le refrain de la vieille rengaine socionéolibérale:

Le plus beau, de tous les profits du monde, c'est celui, que je faisais en Bolivie, lorsque le marché dominait les Andes...

Et les profits si jolis, au pays de l'Inti, devenaient les investissements de demain et les emplois d'après demain (midi), comme en France, en Espagne, au Portugal, en Grèce...

Evo Morales, élu pour la première fois en janvier 2006, sollicite un nouveau et dernier mandat de président, avec pour vice-président l'intellectuel marxiste Garcia Linera. Les sondages, mais en Bolivie ils sont peu fiables, leur donnent environ 40% au premier tour. Les Boliviens éliront ou rééliront aussi 130 députés et 36 sénateurs. La nouvelle constitution bolivienne de 2009 érige la Bolivie en "Etat plurinational"; elle prévoit deux mandats présidentiels successifs de cinq ans. En 2019, Evo Morales ne pourra donc plus se représenter. Le président jouit d'une grande aura personnelle en raison de sa proximité avec "ceux d'en bas", de sa simplicité, de sa vie modeste, de son identification avec les organisations sociales, avec les peuples et nations indiennes (36) ; tout le contraire d'un "caudillo".

Les Boliviens apprécient la stabilité qui règne dans le pays, malgré les visées déstabilisatrices de la droite, ils ont confiance dans leur monnaie. Auparavant, les gouvernements duraient au plus quelques mois, l'année scolaire et universitaire n'arrivait jamais à terme à cause du mécontentement des jeunes. Depuis cinq ans, elle prend fin à la date prévue.

Les communautés indiennes expriment leurs besoins et même leur mécontentement, mais sans aucune soumission à un pouvoir qu'elles interpellent, aiguillonnent. Elles manifestent comme partie prenante d'un processus autogéré , d'un projet (leur projet) "inclusif", "participatif", et de la mise en œuvre de la philosophie séculaire du "buen vivir": la vie en harmonie avec tous les êtres vivants, une vie modeste, d'équilibre, de partage, du vivre ensemble. La Bolivie d'aujourd'hui démonte peu à peu le "modèle néolibéral en place", pour construire pierre par pierre, un modèle alternatif, post-néolibéral. On peste contre l'insécurité et la corruption, on débat de "socialisme", de "post-capitalisme"...

Même le FMI est forcé de reconnaître la bonne gestion, la "résistance" du système financier et la justesse des politiques macro-économiques ("El Universo", 12 février 2014) une croissance entre 3,5% et 6,5% depuis 2006, (évaluée à 5,4% pour 2014), des indicateurs sociaux qui traduisent le recul de l'extrême pauvreté, les progrès de la santé, de l'éducation, de la protection sociale.

La révolution vient d'être accusée d'autoriser le travail des enfants dès dix ans. ("Le Monde.fr", 5 juillet 2014). En réalité les enfants eux-mêmes, ceux qui sont victimes encore d'exclusion sociale, petits vendeurs de rues, ont demandé à être protégés par le "Code de l'enfant et de l'adolescent" et de bénéficier de droits dès l'âge de dix ans. Le gouvernement a augmenté en mai de 20% le salaire minimum. Le salaire moyen s'élève à l'équivalent de 430 euros par mois. Ces réformes et avancées ont "cohésionné" la base du MAS et de la révolution, malgré quelques défections.

Evo Morales a relancé auprès du Chili et des instances internationales la revendication d'un "accès à la mer", perdu il y a 135 ans après la "Guerre du Pacifique" et l'invasion du Chili en 1879. (420 kms de côtes sur le Pacifique et 120 000 Km2 de littoral annexés par le Chili). Le préjudice économique subi et que subit encore la Bolivie s'avère considérable (la zone annexée est riche en gisements de cuivre)

L'opposition se présente aux élections présidentielles et générales, pour l'heure, fragmentée. Elle n'est pas parvenue à constituer un "front large" (plagiat de l'Uruguay). A la date limite du 14 juillet, ont déclaré leur candidature :

  1. Le chef d'entreprise Samuel Doria Medina, de "Concertation Unité démocratique", qui se veut "une institution pour la démocratie", patron de cimenteries et des "hamburgers Burger King"; a fait une alliance avec la droitede "l'Oriente" bolivien,
  2. Le "Mouvement sans peur" de l'ex-maire de La Paz, Juan del Granado, allié de Evo Morales jusqu'en 2009;
  3. Le parti Démocrate chrétien avec Jorge "Tuto" Quiroga;
  4. Le "Parti Vert pour la Bolivie", allié avec une fraction indigéniste, présente Fernando Vargas 5. le MAS (Mouvement vers le socialisme), avec Evo Morales.

D'autres formations, n'ayant pu présenter de listes complètes, n'ont pas été validées par le Tribunal Suprême électoral.

Le gouvernement bolivien a invité l'Union européenne, l'Unasur et l'OEA, à envoyer des "observateurs", à titre de garantie du bon déroulement des élections.

En Bolivie, le "moralisme", parce qu'il est éthique et concret, s'inscrit dans la durée et dans la perspective de dépassement du capitalisme. Le "Elmondopais" désinformateur, qui soutient des corrompus, est très éloigné du moralisme.

Jean Ortiz

http://www.humanite.fr/blogs/bolivie-un-autre-12-octobre-547313

L'auteur
Toujours un poing levé et une main tendue, Jean Ortiz est un internationaliste assumé.
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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 09:03

 

La solidaridad cubana en Bolivia: un modelo auténtico de cooperación silenciado por los medios (+ Fotos)

 
Miércoles, 09 de Julio de 2014

Carlos Fiallos* - Revista Encuentros / Cubainformación.- Desde el inicio de este nuevo siglo se viene gestando una serie de bellas acciones de amor, fraternidad y compromiso humano: la labor solidaria del pueblo cubano. Las Brigadas Médicas Cubanas, la Operación Milagro, la alfabetización a través del Programa “Yo sí puedo” entre otras.

Los protagonistas de esta historia son los profesionales de una pequeña isla del Caribe: Cuba.

Los grandes medios de comunicación con su gran despliegue de recursos económicos, técnicos y de creación no se han dado por aludidos: ni en la programación informativa, de opinión o entretenimiento, ni en el cine; en ningún lugar se refleja esta proeza de solidaridad.

¿Por qué se oculta la solidaridad cubana? ¿Por qué no se hacen noticias y reportajes positivos y esperanzadores que tanta falta hacen para el mejoramiento de las sociedades?

¿Hasta cuándo programas de evasión cada vez más disparatados (ver como se clavan de cabeza en una piscina algunas “celebridades”, por ejemplo) en los que se gastan enormes presupuestos de producción y sobre todo tiempo de emisión televisiva?

Por eso es necesaria la comunicación alternativa y hemos querido acercarnos a esta bella gesta de amor y solidaridad y contarles en primera persona una minúscula parte de este inmenso y ejemplar hacer.

CENTRO OFTALMOLÓGICO SANTA CRUZ

El 30 de enero pude visitar el Centro Oftalmológico Santa Cruz, parte de la Operación Milagro en Bolivia. Está emplazado en la antigua Feria de Barrio Lindo en el corazón de la ciudad boliviana de Santa Cruz.

La Doctora Irene Jiménez Mendilu (abuelo paterno vasco) es la directora.

Irene nació en Camagüey, ahí estudió en el Instituto Superior de Ciencias Médicas. No es su primera misión internacionalista: tras el paso del huracán Mitch, en noviembre del 98, estuvo en Guatemala en misión internacionalista y después, en Venezuela. Hace 27 meses llegó a Bolivia. Ha estado en Cochabamba, La Paz, El Beni y el 22 de enero llegó a Santa Cruz para asumir la dirección de este centro.

El lugar donde funciona el centro oftalmológico antes fue un cine, sin embargo se las han arreglado para adecuar las instalaciones a sus necesidades.

La doctora Jiménez Mendilu está convencida de que la visión es el más importante de los sentidos porque muchas personas cuando recuperan la vista dicen que se sienten como si volviesen a nacer.

El temple de los brigadistas cubanos

Los profesionales cubanos llegan a la gente más humilde, comparten las mismas condiciones que las personas a las que atienden, van a donde haga falta y, además de su excelente preparación profesional, es característico su trato cercano y caluroso.

Cuando le pregunto ¿por qué hay esa vocación solidaria, tan rara entre los profesionales de otros países? me explica que el entorno social y cultural en el que se forma la comunidad médica cubana crea profesionales con una mirada diferente: no es la visión mercantilista, de negocio; es una concepción profundamente humana y solidaria de la medicina.

A fecha de hoy solamente en Bolivia la operación milagro ha atendido más de 600 mil pacientes ¿cómo lo hacen?, le pregunto.

Mientras para el negocio de la medicina lo más importante es retener al paciente (entre más consultas más dinero) para nosotros entre más rápido se diagnostica, se interviene y se recupera un paciente es mejor; hay una búsqueda permanente de la eficiencia, nos dice, queremos brindar una atención de calidad y en el menor número de consultas. Este enfoque es de suma importancia para los pacientes porque un gran porcentaje de las personas que buscan su atención son de escasos recursos económicos y muchas veces vienen desde lejos.

La salud es un derecho de los seres humanos que debería estar disponible para todas las personas más allá de las discusiones políticas e ideológicas, me dice, cosa que de una u otra manera me repetirán en diferentes ocasiones otros profesionales cubanos.

Está muy orgullosa del trabajo realizado en la Operación Milagro, para ella la solidaridad es inseparable del hecho de ser médica.

HOSPITAL COMUNITARIO DE EL TORNO

Al siguiente día, el 31 de enero, realicé una visita al Hospital Comunitario de El Torno una población que está a menos de una hora de la ciudad de Santa Cruz.

Fui recibido por la doctora cubana Clara Isabel Velasco Hernández quien me puso en contacto con el doctor boliviano Raúl Escobaris, jefe médico del hospital.

Dr. Raúl Escobaris: La cooperación cubana no es nueva en Bolivia.

Raúl Escobaris, nos manifestó que él conocía de la colaboración cubana desde de 1985 en que Cuba asesoró y donó tres unidades de terapia intensiva, área en la que la medicina cubana estaba muy desarrollada. Estas unidades se ubicaron en las ciudades de La Paz, Sucre y Santa Cruz. Raúl en ese entonces era jefe en el hospital de niños y fue a Cuba 5 meses para entrenarse con otros médicos bolivianos.

Con el paso del tiempo llega al poder Evo Morales, un gobierno que dio dignidad a la gente del país, asegura Raúl. Ahora sí Cuba realizó un convenio de cooperación medica con Bolivia pues la medicina, especialmente la pública, es muy incipiente y “esta gente vino gratis, es una donación del gobierno de Cuba a Bolivia como apoyo al proceso revolucionario”. Hay médicos cubanos en los rincones más inhóspitos de este país, nos dice, donde ni siquiera sabían lo que era un médico.

Las Brigadas Médicas Cubanas han salvado de la quiebra a la medicina en Bolivia, esto lo reconoce hasta la derecha en Santa Cruz, nos dice Escobaris, el hospital de El Torno ha pasado de ser un “hospitalingo” de provincia a ser un hospital de segundo nivel con 11 especialidades.

La Brigada Médica Cubana (BMC) en El torno.

Clara Velasco, también de Camagüey, estudió en el Instituto Superior de Ciencias Médicas Carlos J. Finlay, se graduó de Especialista en Medicina General Integral.

Es la Coordinadora de la Brigada Médica Cubana (BMC) en el Hospital de El Torno, del Departamento de Santa Cruz en Bolivia. A su cargo están 26 colaboradores, 5 de los cuales atienden en centros integrales comunitarios y 21 en el mencionado hospital.

El personal a su cargo tiene los siguientes perfiles:

16 médicos: 5 médicos generales y 11 de especialidades: terapia intensiva, pediatría, medicina interna, ginecobstetricia, cirugía, anestesia, gastroenterología, endocrinología, traumatología, neurología y ecografía. Además 6 licenciados en enfermería y 4 licenciados en tecnologías de la salud (laboratorio, imagen médica, endoscopia y farmacia).

Trabajo en equipo, respeto mutuo y amistad.

En este hospital trabajan profesionales bolivianos, cubanos y un importante número de estudiantes brasileros así que quisimos profundizar en la relación que tienen los médicos de diferentes nacionalidades.

Preguntamos al respecto al doctor Escobaris: “Yo voy a hablar de este hospital, nos dice, al principio hubieron algunas dificultades por prejuicios ideológicos, pero asumimos una consigna: aquí no se hace politiquería. Aquí cubanos y bolivianos tenemos dos cosas en común: somos médicos y nos vestimos de blanco. Entonces empezamos a confraternizar, organizar reuniones clínicas compartidas, etc. En este momento en lo profesional somos iguales, no tenemos diferencia”.

Aprovechamos la presencia del alcalde de el Torno, Bernardo Cruz, quien nos manifestó “aquí todos trabajamos juntos, no hay una diferenciación, coordinamos todo trabajamos así, los médicos cubanos y bolivianos hemos conjugado y eso es espectacular”. Todos somos una gran familia, remató Escobaris.

“Hay muy buenas relaciones de trabajo y buena comunicación” porque nuestro objetivo es que el paciente se sienta complacido, nos dice Clara. Finalmente conversamos con miembros de las especialidades en las que comparten responsabilidades los médicos de las dos nacionalidades.

HOSPITAL INTEGRAL COMUNITARIO DE CARACOLLO.

Mi estadía en Oruro fue con motivo de la celebración de los carnavales, tuve la oportunidad de compartir con las personas de las BMC de Oruro y a pesar de que las fiestas se celebran durante varios días me dieron la oportunidad de visitar el Hospital Integral Comunitario de Caracollo acompañado por el Doctor Ángel Forte director de la BMC de Oruro y la doctora Acela Bárbara Ramírez Martínez, directora del Hospital Integral Comunitario de Caracollo.

Por ser día festivo el 12 de febrero solamente se encontraba en el hospital el personal cubano que cumplía con el calendario de su país de origen.

A pesar de eso y en menos de dos horas atendieron una endoscopia, una cirugía menor, un parto, un control neonatal además de varias consultas generales.

También aprovechamos para realizar un breve recorrido para ver la labor de los médicos visitando las viviendas de los pobladores.

* Carlos Fiallos es un fotógrafo ecuatoriano residente en Bilbao (País Vasco). Director de la revista "Encuentros", sobre temas de la emigración latinoamericana, y miembro del equipo de Cubainformación TV. Además, es socio de la Asociación de amitad vasco-cubana Euskadi-Cuba. Carlos Fiallos viajó a varias de las misiones cubanas en América Latina y realizó este excelente trabajo fotográfico y videográfico.

  

Personal e instalaciones del Centro Oftalmológico Santa Cruz de la Sierra.

River Moya fuentes de 38 años, vive en el barrio Hamacas de Santa Cruz. Se operó de carnosidad y se enteró de la Operación milagro por sus amistades.

Dionisia Marín de Téllez, viene desde Camiri, se prepara para su segunda operación, 61 años. Se operó de catarata y carnosidad, se enteró por la visita de los médicos a su casa.

Alejandrina Peña Gálvez, tiene 60 años y viene del Trigal de Santa Cruz. Viene porque hace 5 años su madre se hizo operar.

Antonio Cabo de 65 años, originario de Santa Ana en el Beni, vive cerca del Colegio Villarroel en santa Cruz. Repite, hace dos años ya le operaron de un ojo.

Marciano Gueraño de 53 años vive en la población del Buen retiro, dos horas al norte de Santa Cruz. 

Elisa Pesoa de 36 años vive en el barrio La Colorada de Santa Cruz se enteró de las operaciones por un familiar.

Irene Zabala Sosa, abogada por la Universidad Domingo Sabio treinta y cuatro años.

Ana Paola Escobar, 29 años vive en Santa Cruz, odontóloga, se operó de terigio.

Noelia Ocachi Flores de 22 años vive en el barrio Primavera se operó de carnosidad en los dos ojos y fue su padre quien le avisó de los médicos cubanos.

Doctora Irene Jiménez, Directora del Centro Oftalmológico Santa Cruz de la Sierra.

Profesionales bolivianos y cubanos del Hospital Comunitario de El Torno.

Imagenología:

Noel Henry Soto, boliviano, recién incorporado al hospital.

Joel Ascanio Vera, cubano, casi dos años en Bolivia, antes estuvo en San Julián.

Pediatría:

Rosario Guanín, del Beni más de un año en el Torno

Saidi Martín, de Guantánamo Cuba, más de dos años en Bolivia.

Clara Isabel Velasco Hernández de Camagüey, Cuba llegó a Bolivia en junio del 2012, trabajo 5 meses en Charagua. Coordinadora de la BMC de El Torno.

José García 4 años, es de la población de El Torno, se desempeña como administrativo del seguro de la tercera edad.

Pedro Padilla Frías, original de Villa Clara, hace 18 meses que está en Bolivia. Es endocrinólogo y además coordinador docente. Como médico ha podido apreciar grandes diferencias con sus pacientes en Cuba. Como docente es su segundo año formando médicos, ayuda a completar la formación obtenida por los alumnos de la ELAM, orgulloso de formar el relevo médico del pueblo boliviano.

Miriam y su hija Sara.

María Alexandra de 18 años y su hijo Jon Oliver de 1 año.

Laydi de once años, recién operada del apéndice.

Karina Palomino de 30 años, con su hij Alyasil.

Doctor Ángel Forte director de la BMC de Oruro y la doctora Acela Bárbara Ramírez Martínez, directora del Hospital Integral Comunitario de  Caracollo.

Hospital Integral Comunitario de Caracollo.

 

Personal médico cubano en el Hospital Comunitario de Caracollo

Las personas de la tercera edad, permanentes abandonados de la medicina, son atendidos tanto en el hospital como en su propia vivienda.

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 06:42
9 juillet 2014

CaricomLa Havane, 9 juillet – La tenue , le 8 décembre, du Sommet CARICOM-CUBA éveille de grandes attentes.

La rencontre se tiendra dans un contexte marqué par une conscience croissante de la nécessité de construire l’unité de l’Amérique Latine et des Caraïbes, exprimée au second sommet de la CELAC, la Communauté des États Latino-américains et Caribéens, qui a eu lieu en janvier à La Havane, et qui a mis l’accent sur le fait que cette unité est possible dans la diversité.

Dimanche dernier, la CARICOM a fêté son 41e anniversaire et le 8 décembre prochain sera célébré le 42e anniversaire de l’établissement des relations de la Barbade, de la Jamaïque, de la Guyana et de Trinité-et-Tobago avec Cuba. Ce fait a été fondamental pour Cuba face au blocus diplomatique et à l’isolement auquel les États-Unis avaient alors contraint notre pays.

Le premier Sommet CARICOM-CUBA s’est tenu lors du 30e anniversaire de cette date mémorable et il a proclamé la Journée CARICOM-CUBA

Manuel Aguilera, Directeur de l’Amérique Latine et des Caraïbes au Ministère Cubain des Affaires Étrangères a signalé à ce propos :

«Actuellement, nous entretenons de très bonnes relations avec les 14 états indépendants membres de la CARICOM ». Nous avons des ambassades dans tous ces pays. Cuba est le seul pays d’Amérique Latine et l’un des rares au monde dans lequel tous les pays de la CARICOM ont des Ambassades. Le nombre a été complété le 25 juin lorsque le premier ministre de Saint Christophe et Nièves a inauguré celle de son pays à La Havane.

La coopération historique de notre pays avec la région des Caraïbes a été l’axe fondamental de nos liens bilatéraux, une coopération essentiellement solidaire qui continue à avoir un grand impact et que tous mettent en exergue.

Actuellement 1 754 coopérants travaillent dans de nombreux secteurs dans les 14 pays membres de la CARICOM, notamment dans les secteurs de la santé, du bâtiment et de l’éducation. Le gros de la coopération est concentrée en Haïti .

L’Opération Miracle a permis de soigner 110 430 patients de la CARICOM. Ces données englobent uniquement l’année 2013. Il existe actuellement 4 Centres Ophtalmologiques en Guyana, en Haïti et en Jamaïque. La méthode cubaine d’alphabétisation « Yo sí puedo » (Moi, oui, je peux) a permis d’apprendre à litre et a écrire à 320 806 caribéens. 4 296 jeunes caribéens ont été formés à Cuba depuis les années 70, époque à laquelle les premiers États indépendants de la région ont surgi. Actuellement 1 362 jeunes caribéens font leurs études universitaires à Cuba. La plupart d’entre eux font leur médecine ».

Source: RHC

http://radiofloridafrances.wordpress.com/2014/07/09/la-tenue-du-sommet-caricom-cuba-en-decembre-eveille-de-grandes-attentes/

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 20:42

La Conférence anti-impérialiste co-organisé par la COB Bolivie et la FSM dans le cadre du soutien au gouvernement bolivien a commencé hier et se poursuit aujourd’hui, 1er Juillet à Cochabamba en Bolivie.
Les représentants syndicaux de tous les continents se sont réunis avec beaucoup d’enthousiasme et de sens de la responsabilité pour dénoncer les politiques impérialistes et d’intensifier les efforts pour lutter contre les résultats de la concurrence inter-impérialiste.
« Le résultat de l’agressivité impérialiste est mort, la migration et le chômage partout. Notre arme est la solidarité « , a déclaré George Mavrikos » l’impérialisme doit être vaincu « . Le Secrétaire Général de la FSM a souligné la solidarité et le soutien de la FSM et de ses membres pour les réalisations en Bolivie en faveur des travailleurs.
Le Président de la Bolivie, Evo Morales a inauguré la Conférence anti-impérialiste dans la cérémonie d’ouverture qui a eu lieu le 30 Juin. « Nous avons à construire un monde, à partir de là, où les banquiers et les entreprises ne dirigent pas » at-il noté dans sa critique du mode de production capitaliste et a appelé le mouvement international syndical de s’entendre et d’agir sur une stratégie anti-impérialiste.
Le secrétaire exécutif de la Centrale ouvrière bolivienne (COB), Juan Carlos Trujillo a déclaré que les travailleurs du monde ne peuvent plus accepter l’impérialisme et le capitalisme et souligné qu’il ne devrait pas y avoir de revendications pour la capitalisation de l’eau, de la santé, de l’éducation, de la terre.
La Conférence se poursuivra jusqu’au 2 Juillet, au cours de laquelle tous les représentants prendront la parole pour faire leur entrée. Une déclaration sera annoncée après la fin des travaux.

URL de cet article :

http://www.wftucentral.org/bolivie-la-conference-anti-imperialiste-rassemble-les-syndicats-de-tous-les-continents/?lang=fr

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