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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 08:43

L'Amérique latine et les Caraïbes arrivent en tête des régions du monde ayant réussi le mieux à réduire la faim affectant 15,3% de la population en 1990-1992 et 6,1% en 2012-2014, selon l'Organisation pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO).

Grâce aux politiques sociales mises en oeuvre par leurs pays respectifs, 31,5 millions de personnes dans la région ont été sauvées de la faim en moins de deux décennies.

L'objectif est maintenant d'obtenir que les 37 millions de personnes qui en 2012 souffrent encore de malnutrition puissent dépasser ce seuil.

En Amérique latine et dans les Caraïbes, "nous avons baissé (la pauvreté) à un rythme plus rapide", relève Raul Benitez, directeur régional adjoint pour l'Amérique latine et les Caraïbes, lors de la présentation du rapport à Santiago du Chili.

Les mesures les plus efficaces sont les programmes d'alimentation scolaires, le soutien aux mères de famille, et l'appui de certains gouvernements à l'agriculture familiale, ouvrant plus de marchés pour ses produits.

La clé du succès est l'engagement politique: "Nous ne nous sommes pas contenté de penser que la croissance à elle seule peut résoudre le problème de la pauvreté", a souligné M. Benitez.

Dans toute la région, des politiques sociales "très dynamiques" ont été mises en place pour combler le fossé, selon la FAO.

Toutefois, le visage de la faim reste encore celui des femmes de la campagne, le plus souvent indigènes.

Parmi les 37 millions de personnes souffrant encore de la faim en Amérique latine, la plupart sont concentrées dans des zones rurales, où plus de la moitié de la population vit au dessous du seuil de pauvreté et 30% dans l'indigence.

Il existe également des différences significatives entre les sexes. "A travail égal les femmes gagnent moins", relève Raul Benitez.

Bien que les taux de pauvreté aient diminué dans la région, la proportion de femmes pauvres reste la plus élevée.

Les communautés indigènes sont particulièrement touchées. Dans certains pays, l'insécurité alimentaire affecte "jusqu'à six fois plus les indigènes", selon la FAO.

http://www.lepoint.fr/monde/l-amerique-latine-la-region-du-monde-qui-a-le-plus-reduit-la-faim-17-09-2014-1864025_24.php

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 12:30
62 médecins et 103 infirmiers cubains seront envoyés en Sierra Leone, c’est la plus importante contribution d’experts de santé par un État depuis le début de l’épidémie
CUBA CHAMPION DE LA LUTTE CONTRE ÉBOLA

La Havane, 12 sept 2014 (AFP) - Cuba a annoncé vendredi l'envoi de l'aide médicale en personnel la plus importante d'un Etat pour combattre Ebola, perpétuant ainsi une vieille tradition qui constitue à la fois une arme diplomatique et une source de revenus vitale pour le pays.

Depuis 1960, date à laquelle Cuba avait envoyé pour la première fois un contingent de médecins après un tremblement de terre au Chili, le régime communiste des frères Fidel et Raul Castro a dépêché pas moins de 135.000 effectifs médicaux à travers le monde.

Aujourd'hui encore, quelque 50.000 médecins et personnels de santé effectuent des "missions" dans 66 pays d'Amérique latine, d'Afrique et d'Asie, selon le ministère cubain de la Santé.

Vendredi, Cuba s'est de nouveau distingué en annonçant l'envoi en Sierra  Leone de 62 médecins et 103 infirmiers, soit la contribution "la plus importante" d'experts de la santé par un Etat depuis que l'épidémie d'Ebola a éclaté en début d'année, selon la directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Margaret Chan.

Cette équipe, dont une partie se trouve déjà dans la région, "a une expérience des terrains difficiles", a indiqué à Genève le ministre cubain de la Santé Roberto Morales, précisant quelle commencerait à travailler la première semaine d'octobre pour une durée de six mois.

Depuis la révolution castriste en 1959, mais surtout depuis la chute du bloc soviétique, l'aide dans le secteur de la santé a été l'une des clés de voûte de la diplomatie cubaine, visant généralement les pays en développement et ses partenaires privilégiés.

La diplomatie médicale "a constitué l'essence de la politique extérieure de  la révolution depuis ses débuts", relève la chercheuse américaine Julie Feinsilver dans une étude pour l'université de Georgetown.

"Cela a apporté à Cuba un capital symbolique (...) et a constitué un instrument d'acquisition d'un capital matériel considérable (aide, crédits et commerce), comme le démontre l'accord docteurs contre pétrole avec le Venezuela", explique l'experte dans son étude intitulée : "50 ans de diplomatie médicale à Cuba : de l'idéalisme au pragmatisme".

Une manne pour l'Etat cubain

En 1998, après le passage dévastateur des ouragans George et Mitch dans les Caraïbes, l'île a lancé le programme intégral de santé, qui a permis l'envoi de quelque 25.000 médecins et agents de santé cubains dans 32 pays de la région.

En 2004, l'ex-président Fidel Castro - retiré du pouvoir en 2006 pour raisons de santé - et l'ancien président vénézuélien Hugo Chavez ont créé la "Mission miracle", programme de chirurgie oculaire gratuite qui a bénéficié à plus de 2,8 millions de personnes dans 35 pays, selon des sources officielles cubaines.

Par ailleurs, les "brigades médicales" ont aidé les victimes de nombreux séismes, d'Algérie au Mexique, en passant par l'Arménie et le Pakistan. Cuba a aussi formé des dizaines de milliers de médecins et infirmiers dans pas moins de 121 pays en développement.

Actuellement, la mission la plus importante - composée de 30.000 agents - se trouve au Venezuela, proche allié de La Havane. Au Brésil, 11.456 Cubains consultent dans des zones délaissées par leurs confrères locaux.

L'exportation de services éducatifs, sportifs et surtout médicaux rapporte chaque année à Cuba 10 milliards de dollars, source de revenus la plus importante devançant largement les envois d'argent de l'étranger et les exportations de nickel.

Si la qualification et le dévouement des médecins cubains expatriés sont régulièrement salués à l'étranger par l'OMS et d'autres organisations internationales, ils ne sont pas toujours bien vus par les professionnels locaux.

Au Pérou, Brésil et Honduras, en Equateur, Bolivie, et Uruguay, les syndicats professionnels et certains hommes politiques ont déjà pointé du doigt cette "armée en blouse blanche" envoyée par Cuba.

La Havane est souvent tancée pour accaparer une partie importante des  revenus de ces professionnels, comme ce fut récemment le cas au Brésil.

En dépit de ces nombreuses expatriations, Cuba demeure l'un des pays les mieux pourvus du monde, avec 82.065 médecins sur son territoire, soit un pour 137 habitants, selon l'Office national des statistiques (ONE).


http://www.seneplus.com/article/cuba-champion-de-la-lutte-contre-%C3%A9bola

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18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 09:33

La Havane. 12 Septembre 2014

La coopération cubaine a commencé dès le début même de la Révolution

 Carmen Esquivel

GENÈVE.- Le ministre cubain de la Santé publique, Roberto Morales Ojeda, a tenu une réunion de travail avec le avec Margaret Chan, directrice générale de l`Organisation mondiale de la santé (OMS), au cours de laquelle il a été procédé à l’examen de la réponse de Cuba à l’appel des Nations Unis pour lutter contre l’épidémie d’Ébola.

Lors de l’entretien, le ministre a remercié Mme Chan de l’invitation faite à Cuba à contribuer à l’effort mondial pour endiguer l’épidémie qui frappe quatre pays d’Afrique de l’Ouest.

La réponse immédiate de La Havane à l'appel lancé par le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a été saluée par le directrice générale de l’OMS, qui a invité à tirer des leçons de l’expérience cubaine dans le traitement des cas d’urgence, et exprimé sa gratitude au président Raul Castro, Cuba étant le premier pays à avoir répondu à cet appel international.

Par ailleurs, Mme Margaret Chan a souligné l’engagement des autorités cubaines, non seulement en faveur de leur propre population, mais aussi de celle des peuples d’autres parties du monde, et elle a évoqué son récent voyage à Cuba, où elle a visité plusieurs installations scientifiques, et inauguré, en compagnie du président cubain, les nouveaux bureaux du Centre pour le contrôle étatique des médicaments et des dispositifs médicaux, ainsi que le Centre national de coordination des tests cliniques.

Pour sa part, le ministre Morales a rappelé que la coopération médicale cubaine a démarré au lendemain même du triomphe de la Révolution, il y a 55 ans, et qu’aujourd’hui plus de 50 000 coopérants cubains sont investis dans des missions de service public dans 66 pays, dont 32 d’Afrique.  

« En raison de l’histoire de la coopération de notre pays, notamment dans la sphère de la santé, on nous a demandé de faire partie du groupe de pays susceptibles d’apporter une réponse immédiate à l’appel d’urgence lancé par l’Afrique, où à ce jour plus de 4 000 cas ont été recensés, dont plus de 2 000 décès », a conclu le ministre cubain de la Santé.

http://www.granma.cu/idiomas/frances/internationales/1septiembre-ebola.html

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 19:57

16 ans, c’est trop long : pas une minute de plus ! C’est l’appel lancé depuis plusieurs pays ce lundi en faveur de la cause des Cinq

Amaya Saborit Alfonso

Ce n’est plus désormais un petit groupe de personnes qui consacrent toutes leurs énergies à la libération des trois antiterroristes cubains. Aujourd’hui, la mobilisation s’est étendue, et depuis plusieurs continents les efforts se coordonnent pour exiger la libération immédiate d’Antonio Guerrero, Ramon Labañino et Gerardo Hernandez.

Ainsi, à Mexico, dans le cadre des Journées de solidarité pour la libération des Cinq et contre le terrorisme, des membres du Parti de la Révolution démocratique (PRD) ont réaffirmé leur position concernant l’emprisonnement des trois antiterroristes cubains, tandis qu’à Tokyo des membres de l’Association internationale des avocats démocratiques ont exprimé leur engagement en faveur de la cause des Cinq.

Une lettre adressée à Barack Obama par le Conseil des directeurs permanents de l’Association d’amitié Japon-Cuba est une des actions réalisées dans le cadre de ces Journées qui se dérouleront jusqu’au 6 octobre prochain.

Par ailleurs, des représentants des mouvements sociaux et des députés vénézuéliens se sont unis à la campagne à Caracas, où ils ont exigé la libération des antiterroristes cubains. À Georgetown, au Guyana, plusieurs actions ont été lancées : envoi de lettres au président des États-Unis, présentation d’un documentaire sur la Commission d’enquête qui s’est tenue à Londres, ainsi que des distributions de tracts.

Le 13 octobre, 25 coopérants de la Brigade médicale cubaine en Équateur ont escaladé le volcan Chimborazo afin de rappeler, depuis ce lieu, l’injuste procès auquel les Cinq ont été soumis et exiger la libération des trois Cubains toujours emprisonnés.

URL de cet article :

http://www.granma.cu/idiomas/frances/notre-amerique/16septiembre-reclamo.html
 

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23 août 2014 6 23 /08 /août /2014 06:55

Il a fallu que le Président Nicolas Maduro ferme de façon peu diplomatique la frontière du Venezuela avec son voisin colombien pour attirer l’attention des médias sur le phénomène de la contrebande vers ce pays. En effet, depuis la nuit du 11 au 12 août, la frontière entre le Venezuela et la Colombie est fermée de 22 heures à 5 heures et jusqu’à nouvel ordre suite à une décision du président Maduro dans le but de stopper les activités de contrebande entre les deux pays. Longue de plus de 2,000 km, la frontière colombo-vénézuélienne représente une passoire idéale pour la livraison clandestine depuis le Venezuela de produits fortement subventionnés par l’état bolivarien: denrées alimentaires, essence, de matériaux de construction, électroménagers, etc. L’essence vénézuélienne -la moins chère du monde- est revendue dix fois plus cher en Colombie, ce qui a de quoi motiver les contrebandiers. Le gouvernement vénézuélien estime que le volume de la contrebande avec le pays voisin dépasse les 2,5 milliards d’euros par an.

FRONTERA Frontera contrabando 1

La contrebande est une des multiples « armes économiques » utilisées pour affaiblir l’économie du Venezuela : pendant que certains s’enrichissent, les pénuries se font ressentir dans les centre-ville, provoquant évidemment un grandissant agacement de la population. Cette stratégie, utilisée par exemple au Chili à l’époque du gouvernement de l’Unité Populaire de Salvador Allende (1970-1973), a déjà été dénoncée depuis longtemps par le gouvernement vénézuélien évidemment (mais les médias ne diffusent pas ou ne font pas leur travail d’analyse, se contentant de chercher des gros-titres aguicheurs: « Venezuela : l’armée au secours du papier toilette » – Courrier International – 24/09/13) mais aussi par certains journalistes engagés pour la vérité.

cola_11427[1]Les queues causées par les pénuries chroniques de produits de première nécessité durant le gouvernement de l’Unité Populaire de Salvador Allende, en 1972 au Chili.

Vous retrouverez une sélection d’articles sur ce sujet après les photos suivantes qui montrent l’ampleur des saisies effectuées par les autorités vénézuéliennes durant ces derniers jours…

Frontera contrabando 4

Frontera contrabando 3Frontera contrabando 2

 alimentos_frontera[1]CONTRABANDO 2

COCA[1]

-  "Stratégie de la tension au Venezuela" – Maurice Lemoine – 20/02/2014 – Mémoire des Luttes

- "Venezuela: una guerre économique non déclarée" – Brito García – traduit par Bernard Tornare

- "Venezuela: 951 tonnes d’aliments accaparés dans l’état frontalier de Lara" – AVN 16/05/2014 – traduit par Françoise Lopez -Cuba Si France Provence

- "Récupération de plus de 23,700 tonnes d’aliments accaparés" – AVN 23/02/2013 – traduit par Françoise Lopez -Cuba Si France Provence

- "La guerre économique n’a pas lieu au Venezuela: plus de 400 tonnes d’aliments confisqués dans la région de Barinas!" – Paul Hernandez – 11/02/2014 – Le Grand Soir

 

22/08/2014 – Paúl Hernandez (voiebolivarienne.wordpress.com/)

URL de cet article :

http://voiebolivarienne.wordpress.com/2014/08/22/guerre-economique-au-venezuela-le-gouvernement-intensifie-la-lutte-face-a-la-contrebande-photos/

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22 août 2014 5 22 /08 /août /2014 18:38

Le Président Maduro s'est entretenu 6 heures avec Fidel Castro, mardi 19 Août, à Cuba, sur les thèmes de l'alimentation dans le monde, de la frange de Gaza, de la solidarité de l'ALBA et du peuple vénézuélien...

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20 août 2014 3 20 /08 /août /2014 17:52

Source: Granma

Des pays du monde et des amis de Cuba ont fêté l’anniversaire du commandant en chef

CARACAS.- « Fidel est un géant, un génie. Sa trace est profondément ancrée dans la nouvelle Amérique qui s’est réveillée du cauchemar néolibéral. Son exemple et son œuvre sont présents dans chaque recoin de ces terres. La Révolution cubaine victorieuse en 1959 fut le seul éclairage lorsque toutes les lumières s’étaient éteintes dans le monde, ce qui a suffi à rallumer l’espoir de construire une société différente du capitalisme », a signalé le président vénézuélien Nicolas Maduro en réponse à une question formulée par le quotidien Granma, lors du 1er Forum de participation citoyenne dans l’intégration de l’Union des nations d’Amérique du Sud (UNASUR), qui s’est déroulé à Cochabamba, en Bolivie, où a été évoqué l’anniversaire du leader historique de la Révolution cubaine.

Sur la proposition du président Evo Morales, les participants ont entonné un « joyeux anniversaire » à Fidel.

« Aujourd’hui, Fidel fête ses 88 ans et je forme des vœux pour qu’il puisse nous accompagner avec ses réflexions. Pour moi, Fidel est un vrai père pour nos peuples », a déclaré Morales sous les applaudissements de l’auditoire.

Pour sa part, le vice-président bolivien Alvaro Garcia Linera a affirmé lors d’un meeting réunissant des jeunes diplômés des écoles cubaines de médecine que Fidel est le symbole de l’engagement envers la patrie, de la lutte contre l’impérialisme et contre la domination étrangère.

Le gouvernement du Nicaragua a également adressé un message de félicitations. « Quelle chance, quelle bénédiction que de vivre avec vous ces 88 ans ! », signale le document envoyé par le président Daniel Ortega et la coordinatrice du Conseil de communication et de citoyenneté, Rosario Murillo.

Par ailleurs, dans un communiqué, le Parti communiste portoricain a précisé que « nous ne pouvons pas moins faire que célébrer la vie d’un homme qui a fait preuve d’un engagement absolu envers la lutte du peuple cubain et de l’humanité pour construire un monde de paix et de justice sociale ».

En Équateur, la jeune médecin Cristina Aldaz a souligné lors d’une activité organisée pour fêter l’anniversaire de Fidel : « Nous sommes des médecins de science et de conscience grâce au leader historique de la Révolution cubaine Fidel Castro ».

En Uruguay, la Coordinatrice de solidarité avec Cuba a souligné que « les idées de Fidel ont constitué une source à laquelle ont puisé les révolutionnaires ».


Quant à la star du football argentin Diego Armando Maradona, il a écrit dans son Facebook : « Joyeux anniversaire au plus grand. J’ai pour vous une profonde admiration. Puissiez-vous vivre 100 ans de plus pour le bonheur des gens ».

Maradona s’est joint aux nombreux messages de félicitations reçus par Fidel. Selon l’agence Prensa Latina, cet événement a été célébré des deux côtés de l’Atlantique.

URL de cet article :

http://venezuela.revolublog.com/fidel-est-un-vrai-pere-pour-nos-peuples-evo-morales-a109055942

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15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 17:00
 
 
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Le 9 décembre 2007, à Buenos Aires, les présidents Néstor Kirchner d’Argentine, Luiz Inácio Lula da Silva du Brésil, Evo Morales de Bolívie, Rafael Correa d’Équateur, Nicanor Duarte du Paraguay et Hugo Chávez pour le Venezuela signaient un accord officiel pour la création de la Banque du Sud, prélude à l’offensive des BRICS.

 

A l’heure où l’Europe préfère couler avec les politiques économiques et militaires de l’Empire moribond anglo-américain, plutôt que de rejoindre le camp du monde libre des BRICS, l’Amérique du Sud vient lui donner quelques leçons utiles de républicanisme.

Sous pression de l’UE pour ne pas remplacer les exportations vers la Russie tombant sous le coup des sanctions décrétées par l’Angleterre et les États-Unis, ou des contre-sanctions prises par Vladimir Poutine, le président équatorien Rafael Correa a répondu sèchement :

«Nous n’avons besoin de la permission de personne pour vendre nos produits à des pays amis. Pour autant que nous sachions, l’Amérique ibérique n’est pas membre de l’Union européenne !»

Quant à l’Argentine, que des fonds vautours soutenus par les États-Unis tentent de précipiter dans la faillite, elle n’a pas hésité à venir en aide à la Russie, visée par les mêmes forces. Une mission commerciale argentine de haut niveau est attendue à Moscou le 19 août pour négocier des accords.

Car, comme l’a déclaré la présidente du pays, Cristina Fernandez de Kirchner, lors d’un discours prononcé le 23 juillet :

«Il y a des acteurs nouveaux qui ne veulent pas vous écraser, mais au contraire coopérer avec vous pour voir si, ensemble, on peut redémarrer cette énorme voiture qu’est le monde aujourd’hui.»

Le 10 août, la chaîne de télévision publique russe Rossiya-1 a diffusé un programme enthousiasmant de 7 minutes sur la nouvelle coopération russo-argentine, qui s’est mise en route grâce à l’attaque ignoble des fonds vautours. Elle est axée sur les domaines de l’abondance alimentaire, les progrès dans l’agriculture et dans la science.

Selon ce programme, plusieurs pays sud-américains, dont le Chili, l’Équateur, l’Uruguay, le Brésil et l’Argentine, se sont déjà portés candidats pour remplacer les« fournisseurs occidentaux politisés » afin de garantir un approvisionnement stable à la Russie. Ainsi, par exemple, l’avion de ligne brésilien moyen porteur Embraer pourra remplacer les Boeings loués par la compagnie low cost russe Dobrolet, sanctionnée par les États-Unis car elle assure en exclusivité le vol Moscou-Simféropol.

L’Argentine remplacera, bien entendu, les exportations de produits alimentaires qui pourraient manquer à la Russie. A commencer par la viande de bœuf – « la meilleure du monde », qui pourrait devenir le premier produit exporté vers la Russie, avec en plus quelques « cuisiniers » argentins pour garantir la qualité de la cuisson ! Déjà en 2013, les projets ont démarré pour assurer l’exportation à grande échelle de viande bovine argentine vers la Russie.

« La liste des produits qui viendront dans nos marchés inclut presque tous ceux que l’UE, la Scandinavie et la Nouvelle-Zélande ont perdus. La Russie donnera le sourire à l’Argentine en important beurre, crème et lait en poudre. » Cette dernière exportera aussi des fruits : « des poires, dont les meilleures proviennent de Patagonie, des tomates de la province de Salta », patates, oignons, etc.

Outre le secteur agricole, où la Russie fournit depuis longtemps l’Argentine en engrais, la collaboration touche aussi aux domaines de la science et de la haute technologie. Ce n’est pas un hasard si la conclusion du programme de Rossiya-1 a été tournée à Tecnopolis, la nouvelle cité des sciences argentine, où sont désormais concentrées la R & D de l’Argentine pour son industrie pétrolière, ses bio et nanotechnologies et son programme spatial.

Lino Baranao, le ministre argentin de la Science, de la technologie et de l’innovation productive, y est interviewé :

«Le monde développé veut réduire l’Argentine à un garde-manger et un réservoir de ressources naturelles. Nous sommes convaincus que cela ne peut apporter aucune amélioration dans la qualité de vie de notre population. C’est pourquoi nous songeons sérieusement à adopter des technologies qui peuvent ajouter de la valeur à nos produits d’exportation. Le partenariat avec la Russie est donc stratégique. Il nous permettra d’avoir un accès à des marchés tiers. Compte tenu du développement technologique de la Russie et de l’Argentine, ceci nous permettra de nous renforcer au niveau international.»

La vidéo, sous-titré en anglais est accessible ici

URL de cet article :

http://cameroonvoice.com/news/article-news-16112.html#.U-3t0rMsSGc.facebook

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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 21:19

Source: Radio Havane Cuba

La lutte contre la pauvreté gagne davantage du terrain en Équateur. Durant les 7 ans de mandat, le gouvernement du président Rafael Correa a abouti à réduire de 12% ce fléau qui frappe des millions de personnes dans le monde.


La CEPAL, la Commission Économique de l'ONU pour l'Amérique Latine, a fait savoir que l'Équateur est devenu l'un des pays les plus équitables de la région en la matière. La Banque Mondiale pour sa part reconnaît que ce pays andin arrive à réduire la pauvreté de sa population à une vitesse plus grande que le reste des pays latino-américains.


Contrairement au néolibéralisme qui appauvrit les peuples, Rafael Correa a parié pour un modèle économique qui cherche à éradiquer ces inégalités et à protéger les couches les plus humbles et vulnérables de la société.


Les acquis sont plus que palpables. Un sur 3 Équatoriens qui étaient pauvres avant l'arrivée au pouvoir de Rafael Correa, ne l'est plus. Les salaires actuels sont les plus élevés de la région andine. Le nombre de personnes inscrites à la Sécurité Sociale a doublé. En janvier 2014, les revenus des familles en moyenne couvrait le panier de la ménagère.


Le pilier central de la lutte contre la pauvreté prend la forme d'un bon connu sous le nom de Bon du Développement Humain, dont bénéficient actuellement quelque 2 millions d'Équatoriens. Cette aide, destinée aux personnes les plus pauvres, pour la plupart des mères jeunes et des personnes âgées, a permis de réduire ce phénomène.


Le gouvernement a également créé des emplois. L'investissement d'importantes sommes en infrastructures telles que des réseaux de transports de tout type, notamment des routes ont généré une demande de force de travail.


Économiste de formation, Rafael Correa s'est fixé pour tâche de protéger et de développer l'industrie nationale, de telle sorte que le taux de chômage est en baisse.


Les autorités équatoriennes ont également accordé la priorité à la dette sociale plutôt qu'à la dette extérieure. Elles ont renégocié avec succès des contrats pétroliers, elles ont rapatrié des capitaux qu'elles ont mis au service de la production nationale.


L'Équateur a les investissements les plus élevés en Amérique Latine. Il destine 15% du PIB à l'heure actuelle à la construction de routes, de centres sanitaires, d' écoles, d' hôpitaux.


Le gouvernement encourage et favorise la formation scientifique et technique des nouvelles générations, en octroyant des milliers de bourses pour les meilleures universités du monde, mesure par laquelle il cherche à garantir l'avenir du pays.


Les avancées faites dans la lutte contre la pauvreté en Équateur par le gouvernement de Rafael Correa sont notables. Il s'est tracé comme but d'éradiquer avant 2017 un phénomène datant de l'étape néo-libérale : la pauvreté extrême.

Par María Josefina Arce.
EDITÉ PAR PEIO PONCE

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http://venezuela.revolublog.com/l-equateur-l-un-des-pays-les-plus-equitables-de-l-amerique-latine-a108902618

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8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 10:39
Venezuela: l'opposition financée par Israël (ministre)

 

Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Elias Jaua a accusé l'opposition vénézuélienne d'être à la solde d'Israël, rapportent vendredi les médias latino-américains.

 

"L'opposition vénézuélienne maintient des liens étroits avec les services de sécurité de l'Etat hébreu et bénéficie d'un financement israélien", a déclaré le chef de la diplomatie vénézuélienne cité par le journal El Nuevo Herald.

Auparavant, la coalition d'opposition de la Table de l'unité démocratique (MUD) a critiqué la décision de Caracas d'apporter une aide aux Palestiniens sur fond de problèmes sécuritaires et d'approvisionnement en marchandises insuffisant dans plusieurs régions du Venezuela.

 

URL de cet article

http://fr.ria.ru/world/20140808/202076647.html

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