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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 23:04
AFP

"L’Amérique latine et les Caraïbes disent aux Etats-Unis d’une seule voix que toutes les tentatives pour isoler Cuba ont échoué et échoueront"

Cuba a pris lundi les rênes de la Communauté des Etats latino-américains et des Caraïbes (Celac), entérinant la réintégration de l’île communiste au niveau régional, une reconnaissance diplomatique sans précédent à laquelle le président vénézuélien Hugo Chavez a apporté son soutien depuis son lit d’hôpital à La Havane.

"Pour Cuba et pour moi, c’est un grand honneur d’accepter la présidence pro tempore de la Celac, qui est comme une reconnaissance de l’abnégation et de la lutte de notre peuple", a déclaré le président cubain Raul Castro, 81 ans, lors de la brève passation de pouvoir clôturant la rencontre.

Lui passant le relais à l’issue du Sommet de l’organisation qui regroupait les chefs d’Etat et de gouvernement des 33 pays membres - à l’exception notable du président vénézuélien Hugo Chavez et de la présidente du Brésil Dilma Rousseff - le président chilien Sebastian Piñera, hôte de la rencontre a rappelé que "parmi les objectifs de cette présidence se trouve le maintien de l’unité et la défense de la démocratie et des libertés".

La Celac, qui contrairement à l’Organisation des Etats américains (OEA), ne comprend pas les Etats-Unis et le Canada, a été fondée lors d’un sommet à Caracas en décembre 2011 sous l’impulsion du président Chavez qui se remet d’une quatrième opération du cancer à La Havane.

Depuis son lit d’hôpital, M. Chavez a envoyé un message à ses homologues, lu par son vice-président Nicolas Maduro à Santiago.

Le président vénézuélien, hospitalisé depuis le 10 décembre, écrit notamment dans une lettre signée à l’encre rouge que "l’Amérique latine et les Caraïbes disent aux Etats-Unis d’une seule voix que toutes les tentatives pour isoler Cuba ont échoué et échoueront".

"Nous nous sommes engagés à donner tout notre soutien à Cuba qui occupe à partir de ce sommet de Santiago la présidence tournante de la communauté, c’est un acte de justice après plus de 50 ans de résistance au blocus criminel de l’empire" américain, a poursuivi M. Chavez.

La présidente brésilienne Dilma Rousseff était l’autre grande absente du sommet, rentrée précipitamment dans son pays en raison de l’incendie tragique d’une discothèque qui a fait 231 morts.

Durant le sommet, M. Piñera a rendu "un hommage sincère et mérité" à trois personnalités politiques de la région, les ex-présidents brésilien et mexicain, Luis Inacio Lula da Silva et Felipe Calderon, ainsi qu’à Hugo Chavez.

"Leur vision et leur leadership mais aussi leur ténacité et engagement ont joué un rôle déterminant" dans la création de la Celac, a-t-il assuré.

Pour sa part, la présidente argentine Cristina Kirchner a salué avec enthousiasme ce qu’elle a qualifié de "changement d’époque" en Amérique latine.

"Que Sebastian Piñera, président du Chili, transmette la présidence (de la Celac) à Raul Castro, président de Cuba, reflète les temps qui courent", a-t-elle assuré.

Le président uruguayen José Mujica, un ancien guérillero qui a passé 13 ans en prison, a célébré quant à lui "ce climat que nous sommes en train de vivre, entre gens qui pensent de manière très différente et cependant découvrent qu’ils doivent marcher ensemble".

"Jamais nous n’avons vu cela dans notre Amérique", s’est-il exclamé.

Cuba est soumis depuis 50 ans à un embargo américain, régulièrement rejeté lors des sommets ibéro-américains et à l’ONU qui a voté sa condamnation dans 20 résolutions successives de l’Assemblée générale.

Des gouvernements de la gauche démocratique latino-américaine, avec des orientations différentes, certains modérés comme le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay, le Salvador, et d’autres aux accents plus radicaux comme le Venezuela, la Bolivie, l’Équateur et le Nicaragua, ont contribué ces dernières années à l’élan fondateur de la Celac.

Mais des gouvernements conservateurs comme ceux de Juan Manuel Santos en Colombie, de Felipe Calderon au Mexique et de M. Piñera ont également favorisé sa formation.

La page du passé n’est toutefois pas complètement tournée dans la région.

Le président cubain a fait ainsi l’objet au Chili d’une intense polémique attisée par une frange de la droite chilienne. Celle-ci accuse Cuba de "donner refuge" à des Chiliens soupçonnés d’avoir assassiné un sénateur et idéologue de la droite chilienne, Jaime Guzman, en 1991, après le retour du pays à la démocratie.

Le sommet de la Celac a suivi le sommet Union européenne/Celac qui a réuni samedi et dimanche une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement.

http://www.lepoint.fr/monde/cuba-prend-les-renes-de-la-celac...

URL de cet article 19132
http://www.legrandsoir.info/cuba-prend-les-renes-de-la-celac-enterine-sa-reintegration-regionale.html
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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 15:08

28 Janvier 2013 , Rédigé par Bernard Tornare

Voici le billet de Fernando Moraes, un des plus grands écrivains brésiliens, paru le 26 janvier dans le journal Brésil 24/7.

Article original en portugais

Source de l'article en français (traduction du portugais : Thierry Deronne)

Alors que le gouvernement vénézuélien commence à concrétiser le programme sorti vainqueur des urnes en octobre 2012 et qu’un Chavez convalescent (sa santé s’améliore de jour en jour) prend les décisions principales et prépare son retour de Cuba, la presse européenne croit encore à un « après-Chavez », une manière de refuser la décision des électeurs.

Il y a quelques jours, des centaines de milliers de Vénézuéliens ont occupé le centre de Caracas pour «entrer en fonction» à la place du président Hugo Chávez, absent du pays pour un traitement médical. La foule bigarrée et bruyante qui entourait le Palais de Miraflores ne portait pas de fusils AK47 ni de cocktails Molotov mais une arme d’une puissance de feu bien plus redoutable : la Constitution nationale.

Poitrines ceintes d’écharpes présidentielles de tissu ou de papier, faites à la main, sans slogans sanglants mais avec un seul cri : «Nous sommes tous Chavez, nous sommes tous Chavez. »

Tourné en dérision par la presse de droite comme « scène de réalisme magique », l’épisode était chargé de symbolisme et de signification. Si Chavez est un dictateur et si l’économie du Venezuela est à l’article de la mort – ce que martèlent quotidiennement neuf sur dix médias au Brésil – pourquoi diable est-il si populaire ?

Les étiquettes incohérentes de «populisme» et de «caudillisme» sont de moins en moins efficaces pour expliquer pourquoi Chavez et son gouvernement se sont soumis à 16 processus d’évaluation – élections ou référendums, avec une seule défaite. La dernière victoire s’est produite en décembre, lorsque Chavez était déjà à Cuba : les chavistes ont remporté 20 des 23 postes de gouverneurs d’Etats du Venezuela.

Quiconque souhaite visiter le pays et voir les choses comme elles sont, sans idées préconçues ni stéréotypes, aura l’occasion de voir ce que les journaux ne montrent pas. Tout citoyen moyen brésilien, à jeun d’informations indépendantes sur le Venezuela, va être surpris.

En 14 ans de chavisme, le taux d’analphabétisme a été réduit à zéro. Au cours des deux dernières années, la « Gran Misión Vivienda » a construit 350.000 logements, dont la moitié avec les efforts conjoints des communautés organisées.

Le nombre de médecins pour 10.000 habitants est passé de 18 à 58. Rien que le système de santé publique emploie 100.000 médecins, dont environ 30.000 sont Cubains vivant depuis cinq ans dans les quartiers pauvres qui entourent Caracas, offrant des soins gratuits en permanence à des milliers de personnes. Le taux de mortalité infantile est passé de 25 à 13 décès pour mille naissances et 96% de la population a accès à l’eau potable.

Couronnant ces politiques sociales mises en œuvre sous la direction de Chávez, les chiffres révélés par l’étude récente étude de la CEPAL (Commission économique de l’ONU pour l’Amérique latine et les Caraïbes) : sur 18 pays d’Amérique latine, le Venezuela apparaît comme ayant le taux le plus bas d’inégalité sociale.

Ce qui laisse l’opposition sans voix et sans munitions, c’est que cette marche pacifique vers le socialisme est dirigée depuis 14 ans par un catholique pratiquant, suivant un processus sui generis, sans pelotons d’éxécution, où les institutions fonctionnent, sans prisonniers politiques et où la presse jouit d’une liberté d’expression absolue.

J’exagère ? Qui en doute peut visiter les sites http://www.eluniversal.com et http://www.el-nacional.com pour voir comment les deux plus grands journaux d’opposition du pays traitent Chavez et son gouvernement tous les jours, sans exception.

L’idée que la révolution bolivarienne ne survivra pas à Hugo Chavez n’exprime que le désir des auteurs du coup d’État de 2002, l’élite nostalgique de l’ancien Venezuela. Celle pour qui les benéfices du pétrole servaient à gonfler des comptes en Suisse et à Miami, au lieu de financer des projets sociaux comme c’est le cas aujourd’hui.

Comme des millions d’autres admirateurs du processus vénézuélien, j’espère qu’Hugo Chavez gagnera la bataille contre le cancer et reviendra bien vite aux commandes. Je sais que, comme tous les autres êtres humains, le président est mortel. Je sais aussi, néanmoins, que la révolution bolivarienne qu’il a conçue et menée, continuera. Qui vivra verra.

Fernando Morais
Nouvelle manifestation, le 23 janvier, á Caracas, en présence notamment du vice-président Nicolas Maduro. Comme celle du 10 janvier, elle a regroupé près d’un million de personnes, et a été comme d’habitude invisibilisée par les médias occidentaux.
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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 22:09

Le ministre du Travail, Carlos Tomada, a rencontré hier le ministre de l’Economie Sociale et Solidaire de la France, Benoît Hamon, qui est en visite en Argentine.

Au cours de la réunion, le responsable français qui a expliqué qu’il a suivi depuis la France avec grand intérêt le processus de reprise de l’emploi en Argentine au cours de la dernière décennie et a souligné l’expérience de l’Argentine en ce qui concerne les usines et les entreprises récupérées.

Pour cette raison, il a proposé de renforcer les relations bilatérales, en particulier de travailler ensemble en vue de la prochaine réunion du G20 en matière de croissance et d’emploi. Les deux responsables ont convenu de mettre l’emploi au centre des politiques publiques.

« Leer en español  »

Página12. BA, 25 janvier 2013.

Traduction de l’espagnol de El Correo

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 22:01

Le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault , de passage à Buenos Aires avant de se rendre à Santiago pour la réunion de la Celac, va rencontrer la Présidente argentine Cristina Kirchner. Ce dernier aurait fait connaitre, selon le quotidien argentin Pagina 12, la « disponibilité de la France pour aider l’Argentine à propos des fonds vautours qui réclament les impayés de façon un peu exagérée ». La dernière visite d’un premier ministre français date de 2007.

Jean-Marc Ayrault s’est aussi rendu à l’Esma, ancien centre de détention et de torture, devenu lieu de mémoire dédié aux victimes de la dictature civilo-militaire argentine. A ce propos, depuis plusieurs années, les associations réclament que la France déclassifie les archives et documents concernant ses relations avec la junte pendant les années de plomb, alors que le délai a été encore prolongé récemment de façon surprenante.

Estelle Leroy-Debiasi pour El Correo

El Correo , 25 janvier 2013

 

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 20:27
Edition du 21/01/2013
 
Le navire d'Alacatel-Lucent qui a assuré le pose du câble ALBA-1 entre Cuba et le Vénézuela

Le navire d'Alacatel-Lucent qui a assuré le pose du câble ALBA-1 entre Cuba et le Vénézuela

La semaine dernière, Cuba a activé son câble Internet sous-marin, mais seulement pour une circulation à sens unique selon le cabinet d'études Renesys.

Jusqu'à présent le trafic Internet à Cuba était assuré via des connexions satellites avec un débit limité et des temps de latences importants. La mise en chantier en 2007 d'un câble sous-marin en fibre optique reliant Cuba et le Venezuela était censée désenclaver l'île toujours soumise à l'embargo des États-Unis. Et selon le cabinet d'études Renesys, qui suit les tables de routage dans le monde, le trafic Internet est aujourd'hui plus fluide à Cuba. Le câble sous-marin serait enfin entré en service. La société espagnole Telefónica a commencé l'acheminement du trafic Internet pour le compte de la société d'État cubaine de télécommunications, l'Empresa de Telecomunicaciones de Cuba SA (ETECSA) assure un des ingénieurs de Renesys, Doug Madory, sur son blog professionnel.

La pose d'un câble sous-marin entre Cuba et le Venezuela a commencé en 2007 sous l'appellation «Alternativa Bolivariana para los Pueblos de Nuestra América» ou ALBA-1 pour faire court. La Jamaïque est également reliée à un des noeuds de ce câble ALBA-1. En raison de nombreux retards, la construction ne fut achevée qu'en 2011, et même alors, Cuba a continué d'utiliser ses 3 fournisseurs d'accès Internet par satellite, écrit M. Madory.

Une architecture asymétrique


Renesys, qui analyse les données de routage Internet pour améliorer les performances réseau de ses clients, a vu Telefónica commencer à délivrer des paquets de données à Cuba la semaine dernière. Mais les données semblent seulement arriver à Cuba, mais ne pas transiter par Telefónica pour quitter le pays, écrit encore Doug Madory. Les temps de latence sont toutefois encore relativement élevés, avec une moyenne de 480 ms, ce qui signifie que le gouvernement cubain continue de privilégier les connexions satellites pour les requêtes des Internautes, assure encore l'ingénieur. Les connexions par satellite sont généralement plus lentes que les connexions filaires. Si les données étaient transmises uniquement par câble sous-marin, les temps de latence entre Cuba et les pays voisins devraient être inférieurs à 50 millisecondes, précise M. Madory. À titre de comparaison, il faut 60 ms à un paquet de données pour traverser l'océan Atlantique et 110 ms pour traverser le Pacifique.

Doug Madory estime donc que la conception ou la configuration utilisée par Telefónica est peut être mauvaise et ne peut donc assurer que le trafic Internet entrant à Cuba par l'intermédiaire de l'ALBA-1. Ce qui signifie le pays doit encore s'appuyer sur les connexions par satellite pour le trafic sortant. « Bien que l'activation du câble de l'ALBA-1 soit une bonne première étape pour fournir un meilleur lien à Internet à l' ETECSA, le manque d'accès grand public à Internet sur l'ensemble de l'île continuera probablement».

Quant à la question de savoir si Cuba applique tout simplement une politique de censure, Madory écrit que ce n'est probablement pas le cas. Les pays qui utilisent des moyens techniques pour contrôler le contenu sur Internet utilisent des outils facilement repérables. « Le trafic ralentit durant les périodes très actives où tout le monde est réveillé et utilise Internet, et les outils de censure [Deep Packet Inspection] ont du mal à suivre le rythme». Les modèles de latence relevés à Cuba semblent « très similaires aux modèles asymétriques des satellites que Renesys a observés dans le passé, conclut M. Madory.

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 19:48

L’opposition avait appelé le peuple "à prendre Caracas" en déferlant dans les rues de la Capitale le 23 janvier.
Elle vient d’appeler finalement à prendre...un parc : le parc Miranda.
Dégringolade de plusieurs marches, bide et poudre d’escampette !

Les anti-chavistes sont obsessionnels. Ils voudraient bien déstabiliser le pays, mais nous ne sommes plus en 2002 lorsqu’ils provoquèrent un coup d’Etat et la paralysie de l’industrie pétrolière....Depuis, la révolution s’est consolidée, a mûri..

Les "escualidos" (de droite et sociaux démocrates) avaient prévu, par une marche géante, de prendre Caracas le 23 janvier...Leur coordination, la Mud, vient d’appeler finalement à prendre...un parc : le parc Miranda. Elle a dégringolé de plusieurs marches ! Cela s’appelle prendre un bide et la poudre d’escampette ! La mobilisation étant défaillante, les anti-chavistes se replient et en incriminent le gouvernement qui préparerait, selon eux, des "actions violentes"...Les seules actions violentes d’importance ont eu jusqu’à présent lieu en 2002, précisément à l’initiative de cette opposition putschiste.

La vérité est qu’une fois de plus, le peuple n’a pas suivi l’oligarchie ; le PSUV a fait appel aux travailleurs, aux jeunes, aux pauvres, vigilants et mobilisés en permanence, enfin maîtres et protagonistes de leur destin, et qui ne lâchent pas la rue.. Au Venezuela "la rue appartient au peuple" et pas question de la laisser à l’oligarchie. Le 23 janvier, une nouvelle vague rouge déferlera sur Caracas et toutes les grandes villes.. Si provocations il y a eu récemment, ce sont des groupes de casseurs, manipulés par l’extrême droite, qui l’ont provoquée dans les Etats du Tachira et de Mérida. Quelques centaines d’étudiants ont été utilisés par elle et la MUD comme "chair à canon" pour attaquer et détruire des centres sociaux, des sièges d’organismes publics, des magasins...

Le 23 janvier est une date très importante au Venezuela ; c’est l’anniversaire de la fin de la dictature de Pérez Jiménez, en 1958, à la suite d’un soulèvement civico-militaire, d’une grève générale et d’un fort mouvement populaire, vite frustré, à l’appel d’une Junte Patriotique. C’est après cette crise que fut signé, le 3 octobre 1958, le Pacte de "Punto Fijo", afin de pérenniser le système capitaliste ; le pacte entre chrétiens et sociaux démocrates (COPEI et AD), excluait le Parti communiste ; ils allaient désormais alterner au gouvernement et pratiquer grosso modo la même politique...Depuis, la "chanson" est devenue un "tube" international : l’alternance des cravates, le merkosarkohollandisme, le faux et trompeur "bipartisme", véritable parti unique à deux têtes...Hugo Chavez et un groupe de jeunes militaires "bolivariens" mettront fin à l’orgie des riches, au festin consensuel, à l’accaparement de la "rente pétrolière" par une poignée de nantis ; fin à la faim, à la soumission à Washington, à la "VENEZUELASAOUDITE".

Jean Ortiz

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http://www.legrandsoir.info/nouveau-revers-pour-l-opposition-venezuelienne.html
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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 10:51

La Havane, 19 janvier (RHC)- L’Union Européenne a condamné le blocus économique, commercial et financier imposé par les Etats-Unis à Cuba.

altElle a ajouté que lors du Sommet Union Européenne- CELAC, qui se tiendra prochainement, elle lancera un appel à l’élimination des obstacles au libre commerce.

« Pour ce qui est de l’UE, il n’y a pas le moindre doute –nous avons indiqué à de nombreuses reprises-, chaque année, que nous sommes contre les mesures à caractère extraterritorial qui entravent le commerce, Cuba figure parmi ces cas » a signalé Tomás Duplá del Moral, directeur pour les Amériques du Service Européen d’Action Extérieure.  

Répondant à une question de l’agence de presse Prensa Latina au cours d’une vidéoconférence  sur la rencontre, qui se tiendra les 26 et 27 janvier à Santiago du Chili, Tomás Duplá del Moral a relevé qu’à ce sommet avec la CELAC, l’Europe défendra le libre commerce entre les pays.  

« Je ne peux pas dire si ce thème spécifique se trouvera ou non dans la déclaration finale, car ce document fait l’objet de négociations, mais il n’y a pas le moindre doute au sujet de la position de l’UE à ce sujet » -a-t-il ajouté.

Depuis plus de 50 ans, le gouvernement des Etats-Unis maintient contre Cuba un véritable siège économique dont le caractère extraterritorial marqué a entraîné des sanctions contre des banques et des entreprises européennes qui ont des relations d’affaires avec Cuba.

Le blocus étasunien est condamné, depuis 1992, par l’Assemblée Générale de l’ONU. En 2012, 188 pays ont voté pour la résolution demandant la levée de ce siège criminel.

 

Par Reynaldo Henquen

 

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 18:27

La Havane, 19 janvier (RHC)- Le vice-ministre des affaires étrangères de Cuba, Abelardo Moreno, a signalé que notre pays donnera un élan à la solidarité dans la région pendant qu’il occupera la présidence tournante de la CELAC, la Communauté des États Latino-américains et Caribéens.

altAu cours d’une conférence de presse qu’il a donnée ici, à La Havane il a précisé :

« Nous allons assumer la présidence tournante de la CELAC le 28 janvier au Premier Sommet de cette organisation, qui se tiendra à Santiago du Chili. Nous sommes d’avis que la CELAC peut continuer à avancer sur la voie de sa consolidation. Compte tenu de la portée et du caractère de la CELAC, nous ne pouvons pas prétendre qu’elle se consolide en un an,  ni au cours de celui qui s’est écoulé ni sous la présidence de Cuba en 2013. Nous continuerons à travailler dans les secteurs prioritaires qui seront définis dans le plan d’action et, en même temps, sur le plan politique et en matière de collaboration. Nous essaierons de modifier d’une quelconque façon la conception de la collaboration en Amérique Latine et dans les Caraïbes pour faire de la solidarité  le maître mot. Nous travaillerons afin que l’Amérique Latine et les Caraïbes soient conçus comme une zone de paix dans laquelle les conflits et les différends seront réglés par la voie pacifique de la négociation et du dialogue. Nous mettrons un accent particulier sur l’éducation environnementale et sur la culture.  

Le 7 février se tiendra à La Havane la première réunion des Ministres de l’éducation de la CELAC.

Nous emprunterons une voie permettant de consolider progressivement la communauté ».

Michele Claverie

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 19:22

Par Michele Claverie 

Caracas,17 janvier (RHC- Granma)- Le vice président Exécutif du Venezuela, Nicolas Maduro, a transmis depuis Caracas, les remerciements du chef de l’Etat, Hugo Chavez, à la Force Armée Nationale Bolivarienne pour son amour et sa loyauté au service de la Patrie.

altLors de la présentation des propositions de ce secteur au Plan de la Patrie dans la période 2013 à 2019, Nicolas Maduro a rappelé que grâce à l’œuvre de la Révolution Bolivarienne et du Commandant Chavez, le peuple vénézuélien compte aujourd’hui sur une vraie Force Armée Nationale qui n’est pas au service de la bourgeoisie.

Pour sa part le ministre vénézuélien de la Défense, Diego Molero,  a lu un manifeste dans lequel il garantit que ces forces armées continueront de collaborer totalement avec les institutions du pays pour le développement normal de la Patrie.

Les membres de l’armée bolivarienne  ont signalé qu’ils respecteront et feront appliquer la décision du Tribunal Suprême de Justice de permettre que le président Hugo Chavez revienne au pays quand il aura terminé à La Havane son rétablissement après une intervention chirurgicale le 11 décembre dernier.

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 19:11

Par Jean-Guy Allard

Tiré de Cubadebate


Ils ne cachent plus leur consternation: les mêmes hommes politiques qui, durant des décennies ont diffamé Cuba en brandissant la phrase “ils ne peuvent pas voyager”, qui fabriquaient des lois criminelles invitant les Cubains aliénés à se lancer à la mer, cherchent désespérément maintenant à interdire l’arrivée aux États-Unis des Cubains de l’île. Dans le cas de ceux qui arriveront à y entrer, ils envisagent de leur interdire de retourner en visite à Cuba.

altTel est pris qui croyait prendre. Les congressistes cubano-américains sont devenus des victimes des pièges qu’ils ont élaborés en pleine guerre froide, lorsque la Révolution cubaine, isolée criminellement par le blocus, a été obligée de se protéger par tous les moyens possibles y compris par des lois migratoires restrictives.

La structure politique  construite pour servir les plans annexionnistes yankees contre Cuba, est en alerte et cherche à trouver une solution à ce qui s’annonce comme une invasion dangereuse de ceux qu’elle prétendait défendre.

“Une fois l’entrée en vigueur des nouvelles lois cubaines d’immigration, le 14 janvier, un Cubain pourra sortir de Cuba pour une période de 2 ans sans perdre la résidence. Il pourra passer un an et demi aux États-Unis et obtenir sa résidence ici- explique à Washington, une experte étasunienne dans les questions migratoires.

“On créera ainsi un nouveau type de Cubano-américain, ayant la double résidence, de telle sorte que la Loi de Rajustement cubain, CAA, de par son sigle en anglais, sera obsolète et aura des effets contraires à ceux escomptés. Les Etats-Unis sont forcés de changer de façon urgente leur politique « cubaine » pour éviter que cela n’arrive. Et cela, au milieu du débat sur la réforme de ses lois migratoires”.

Incroyablement, dans les derniers paragraphes d’une interview accordée à ses amis de la presse “anticastriste” subventionnée, la chef de la politique anti cubaine au Capitole, IIelana Ros-Lehtinen vient de se prononcer pour une révision de cette loi, jusqu’à présent intouchable et qui a été une pièce clef dans le brouillamini des lois contre Cuba.

Appuieriez-vous un changement pour fermer les brèches que représente cette loi pour des personnes qui prétendent être poursuivies et qui après voyagent fréquemment à Cuba ? –lui a demandé le reporter (connu pour sa collaboration avec la Voix des Amériques et Radio Martí).

La réponse de Ros-Lehtinen a été aussi tordue qu’un pretzel new-yorkais ou un buñuelo havanais.

“Oui, je suis en faveur d’un changement de la CAA pour ceux qui usent de ce bénéfice singulier et unique, destiné uniquement à des Cubains, qu’ils ne puissent retourner en voyage à Cuba ”. Elle a ensuite ajouté un raisonnement qui aurait pu être fait il y a longtemps: “On ne peut pas affirmer qu’on pourrait être poursuivi et en même temps, aller en visite ”.

En juin, le représentant David Rivera, avait déjà défendu la nécessité de réformer la CAA avec des mesures annulant la résidence permanente aux réfugiés cubains qui visitent l’île, durant les 5 premières années après leur entrée aux États-Unis. Les élections fédérales ont jeté le controversé Rivera – qui fait l’objet d’une enquête pour plusieurs charges de corruption- à la grande poubelle d’ordures de l’histoire, conjointement avec son projet de loi.

La loi de rajustement cubain, approuvée en 1966, accorde la résidence aux États-Unis à tout Cubain étant parvenu dans son territoire, alors que des centaines de Mexicains sont accueillis dans la “terre de la liberté » par les rifles des garde frontières ou d’autres tueurs à gages du système répressif national.

Le Nuevo Herald, fine fleur du journalisme de Floride, titre, sans se rendre compte de sa gaffe: “Les USA demandent aux Cubains de ne pas se lancer à la mer, suite à la réforme migratoire ”.

Le texte se base sur des déclarations de William Ostick, porte parole du Département d’Etat pour l’hémisphère occidental, qui reconnaît que les nouvelles règles migratoires cubaines pourraient entraîner des «  changements » dans le flux migratoire depuis l’île.

L’article précise que “ les États-Unis  maintiendront “sans changements”, leurs conditions pour livrer des visas, mais il ajoute de façon paradoxale que “ les citoyens cubains auront besoin d’un visa ou d’un permis pour entrer dans ce pays ”.

On ne parle pas cependant de la panique qui touche cette fois-ci les Caïds des corporations professionnelles qui imposent toute une série de normes, d’études, d’examens, pour permettre l’accès à leur marché. Ils sont en train de voir comment ils enlèvent les privilèges octroyés jusqu’à présent, dans ce secteur aussi, pour encourager l’immigration des Cubains.

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